Je vais vous présenter aujourd’hui un produit de plus en plus présent dans les cosmétiques, même  s’il est principalement utilisé par les industries alimentaires pour la réalisation du chocolat.
Chocolat réalisé à partir des différentes variétés de cacaoyers qui existent, dont les fèves sont sélectionnées pour leurs qualités gustatives et leur lieu de production.
 Le thé n’a ni l’arrogance du vin, ni l’affectation du café, et encore moins l’innocence minaudière du cacao extrait de Le livre du Thé de Okakura kakuzo (1906)
Le cacaoyer est présent en Afrique, Indonésie et Amérique du Sud, zone géographique dont il est originaire.

De ses cabosses (dont il existe plusieurs couleurs), sont extraites ses fèves qui sont torréfiées et broyées pour en extraire la masse de cacao.

Histoire
Le terme “cacao” date de 1532. Ce mot provient de l’espagnol “cacap”, lui-même une transcription du terme aztèque “cacauatl” = graine de cacaoyer.
Méthode d’extraction
Comme toute graine oléagineuse, les graines de cacao sont pressées pour obtenir une substance liquide. A la différence des autres graines, le cacao extrait sa matière à chaud et non à froid. Une fois la substance extraite, elle est filtrée, et désodorisée (pas à tous les coups) puis refroidie pour être moulée, ou laissée à l’état brut.
La poudre de cacao est la résultante du broyage du résidu de cacao obtenu après pressage. Cette matière ne contient plus que 10-20% de matière grasse.
Le système d’extraction par pression du beurre de cacao a été inventé en 1828 par le hollandais Casparus Van Houten (c’est la marque utilisée chez nous comme chocolat pour le lait).
En cosmétique
Techniquement parlant le beurre de cacao n’en est pas un, puisque le beurre est une technique réalisée à partir de lait, de beurre ou les 2. Là on est plutôt sur une graisse végétale.
De par ce système d’exploitation et d’extraction, vous comprendrez que ce “beurre” est 100% végétal et naturel.
Le cacao contient des acides gras saturés (oléique, stéarique, palmitique et linoléique) qui lui confère ses vertus adoucissantes, nourrissantes, hydratantes et régénérantes.
Sa richesse en vitamine E lui permet de contribuer à la jeunesse de la peau, par la présence de ses antioxydants naturels. C’est un ingrédient de choix que l’on retrouve dans la composition et/ou la réalisation de baumes à lèvres, de crèmes nourrissantes pour le corps ou les cheveux. En application avant, pendant et après la grossesse, il préserve l’élasticité de la peau, et prévient l’apparition des vergetures.
En cuisine
Le beurre de cacao étant une matière grasse végétale, il se trouve évidemment dans le domaine culinaire.
De par sa composition, il est considéré à tort comme un élément trop gras avec le risque de boucher les artères. L’acide stéarique qui le compose n’en fait pas un aliment qui augmente le taux de cholestérol, au contraire, dans une consommation normale il aurait plutôt des effets bénéfiques sur la circulation sanguine.
Il est également plébiscité en pâtisserie:
– pour réaliser des glaces, pâtes à tartiner, smoothies…
– pour la cuisson des aliments car il résiste à une température supérieure à 200°C
– pour fluidifier le chocolat
Pour en avoir goûté en étant enfant, j’avais particulièrement apprécié le goût sucré et doucereux de ces graines de cabosses. Et vous comment l’utilisez-vous?
Remerciements images :

– myfriendkarla 

– David Greenwood-Haigh

– Devanath 

– Plants World